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Droits de douane : « Ce serait surprenant que Donald Trump ne revienne pas à la charge »
Droits de douane : « Ce serait surprenant que Donald Trump ne revienne pas à la charge »

Le Parisien

time14 hours ago

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Droits de douane : « Ce serait surprenant que Donald Trump ne revienne pas à la charge »

Avec l'accord sur les droits de douane conclu dimanche entre Donald Trump et Ursula von der Leyen , la présidente de la Commission européenne a « limité les dégâts » face aux décisions du président américain. Mais selon Elvire Fabry, chercheuse senior en géopolitique du commerce à l'Institut Jacques-Delors, d'autres sujets de discorde entre l'Union européenne et les États-Unis pourraient inciter Donald Trump à ressortir l'arme de l'intimidation sur ce dossier des droits de douane. Quel jugement portez-vous sur cet accord négocié entre Donald Trump et Ursula von der Leyen ?

Les industriels du médicament inquiets face à l'incertitude sur les droits de douane
Les industriels du médicament inquiets face à l'incertitude sur les droits de douane

Le Figaro

time14 hours ago

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Les industriels du médicament inquiets face à l'incertitude sur les droits de douane

Les fédérations européenne et française des industries pharmaceutiques ont exprimé mardi leurs inquiétudes quant à l'accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis qui laisse pour l'heure le secteur du médicament dans l'incertitude concernant les droits de douane. «Les droits de douane sur les médicaments sont un instrument brutal qui perturbera les chaînes d'approvisionnement, aura un impact sur les investissements en recherche et développement, et, en fin de compte, nuira à l'accès des patients aux médicaments des deux côtés de l'Atlantique», a réagi la fédération européenne du secteur (Efpia) dans un communiqué. L'EFPIA «continue d'examiner les annonces concernant l'accord commercial UE-États-Unis, car les implications clés pour le secteur pharmaceutique restent incertaines». Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont conclu dimanche un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux États-Unis soient taxés à 15%. Publicité Donald Trump a prévenu que les produits pharmaceutiques, jusqu'ici exemptés grâce à un accord de 1994 de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), ne bénéficieront pas de traitement particulier, sans toutefois donner des précisions. Début juillet, il avait menacé d'imposer des surtaxes de 200% sur les produits pharmaceutiques importés aux États-Unis si la production n'était pas rapidement rapatriée sur le sol américain. Pour l'EFPIA, «il existe des moyens plus efficaces qui contribueraient, plutôt que d'entraver, les progrès mondiaux en matière de soins aux patients et de croissance économique». La fédération appelle à «repenser la valorisation de l'innovation» en Europe et accroître les investissements dans les médicaments innovants. De son côté, l'organisation professionnelle qui représente les entreprises du médicament opérant en France (Leem) estime dans un communiqué séparé que «la situation d'incertitude sur les tarifs douaniers dans le secteur pharmaceutique est profondément préoccupante». «Les produits pharmaceutiques doivent explicitement et durablement être exclus de toute mesure tarifaire», a réclamé le Leem, rappelant que «les médicaments, vaccins, dispositifs médicaux et intrants pharmaceutiques ne sont pas des biens comme les autres». Imposer des tarifs douaniers sur les médicaments conduirait, selon le syndicat, «à une augmentation des coûts de production, aggraverait les difficultés d'approvisionnement et entraverait les capacités d'investissement et de recherche et développement en Europe».

«Les citoyens européens ne veulent pas être réduits à l'état de vassalité brutale que leur promet Trump»
«Les citoyens européens ne veulent pas être réduits à l'état de vassalité brutale que leur promet Trump»

Le Figaro

time17 hours ago

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«Les citoyens européens ne veulent pas être réduits à l'état de vassalité brutale que leur promet Trump»

Réservé aux abonnés ENTRETIEN - Pour Gilles Gressani, directeur de la revue le Grand Continent, l'accord préliminaire signé par Ursula von der Leyen et Donald Trump marque un profond déclassement de l'UE et de ses membres. Nous entrons, selon lui, dans une phase de «vassalisation heureuse. Gilles Gressani est directeur de la revue l Grand Continent qui a récemment publié L'Empire de l'ombre. Guerre et terre au temps de l'IA (Gallimard). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié LE FIGARO. - L'accord préliminaire annoncé, dimanche, par l'Ursula von der Leyen et Donald Trump impose 15 % de droits de douane à l'économie européenne. En revanche, Bruxelles n'impose pas de droits de douane à Washington. Entrons-nous dans une phase de « vassalisation heureuse » de l'Europe, comme l'expliquait, après le Grand Continent, le président de la République italienne Sergio Mattarella ? Gilles GRESSANI. - Cet accord inégal signifie le déclassement de l'Union européenne et de ses États membres aux yeux du monde. C'est en partie une mise au point sur la réalité des choses, mais c'est surtout, et j'aimerais insister sur ce point, une immense défaite politique. La première puissance commerciale au monde se couche devant une extorsion flagrante qui visait à tester sa consistance géopolitique. L'histoire montre qu'il est souvent…

Jusqu'où Trump ira-t-il ?
Jusqu'où Trump ira-t-il ?

La Presse

timea day ago

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Jusqu'où Trump ira-t-il ?

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président américain, Donald Trump, en Écosse dimanche Plus Donald Trump conclut de nouveaux accords avec des partenaires commerciaux importants des États-Unis et plus la signature d'une pareille entente avec le Canada d'ici la date butoir du 1er août semble devenir improbable tellement les demandes américaines sont arbitrairement élevées et les concessions, inexistantes. On souhaite tous que le Canada arrive à boucler un accord commercial – même imparfait – avec les États-Unis d'ici la fin de la semaine, ce qui aurait le mérite d'induire un peu de prévisibilité dans le contexte économique trouble que l'on subit depuis l'entrée en fonction du 47e président américain, il y a tout juste six mois. Mais même avec un accord en poche, rien ne nous mettra jamais à l'abri de nouvelles turpitudes du locataire de la Maison-Blanche. L'accord commercial que vient de conclure dimanche l'Union européenne (UE) avec les États-Unis est un bel exemple montrant à quel point la méthode Trump de négociation relève davantage du rouleau compresseur que de la volonté d'arriver à obtenir le mieux pour les deux parties. Les 27 pays membres de l'UE vont désormais payer un droit de douane de 15 % sur à peu près tous les produits qu'ils vont exporter aux États-Unis et devront de surcroît investir 600 milliards US aux États-Unis et acheter pour 750 milliards US d'hydrocarbures et de combustibles nucléaires au cours des toutes prochaines années. Qu'est-ce que l'UE a obtenu en retour de ces immenses concessions ? « Les États-Unis n'ont fait aucune concession », a admis, dimanche, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. La responsable européenne s'est même réjouie d'avoir pu s'entendre avec son partenaire américain et éviter ainsi aux pays européens de se faire imposer un droit de douane de 30 % sur tous leurs produits d'exportation à partir du 1er août, comme avait menacé de le faire Donald Trump. L'entente intervenue entre l'UE et les États-Unis a été accueillie de façon très critique par les politiciens de nombreux pays, dont le premier ministre français, François Bayrou, qui a écrit que l'Europe s'était soumise à la volonté de Trump et qu'elle venait de vivre un « jour sombre ». Jacques Attali, économiste et conseiller de l'ex-président socialiste François Mitterrand, a été encore plus cinglant en affirmant que « cet accord est une folie ». La menace à laquelle souhaitait échapper la présidente de la Commission européenne est celle qui plane maintenant sur le Canada depuis que Donald Trump a déclaré qu'il pourrait imposer de nouveaux droits de douane de 35 % sur certaines importations canadiennes si un accord n'intervient pas d'ici le 1er août. Vendredi dernier, il en a rajouté en déplorant que le Canada ne lui laissait pas beaucoup de chance et qu'à défaut d'une entente, le Canada pourrait être condamné à payer des droits de douane ad vitam æternam. L'accord États-Unis–UE, un prélude ? Chose certaine, l'accord commercial qui vient d'intervenir entre l'Union européenne et les États-Unis apparaît comme un prélude à ce qui pourrait survenir chez nous, c'est-à-dire une entente qui doit satisfaire l'avidité de Donald Trump à tout prix, peu importe ce qu'il en coûte au Canada. En d'autres mots, c'est tout pour lui et rien pour l'autre, si ce n'est que la satisfaction d'échapper à la menace de se faire imposer des droits de douane de 35 % sur plus de produits. Trump a été beaucoup plus agressif à l'endroit de l'UE qu'il ne l'a été avec le Royaume-Uni, avec lequel il s'est entendu sur des droits de douane généraux de 10 %, alors que ce sera 15 % pour les 27 pays européens. Trump a même accepté de réduire les droits de douane sur les importations de voitures britanniques en retour d'une plus grande ouverture du marché anglais aux produits agricoles américains. Plus de vaches américaines contre plus d'autos britanniques, comme l'a récemment bien résumé Angelo Katsoras, analyste géopolitique à la Banque Nationale. Depuis quelque temps déjà, Donald Trump semble avoir développé une obsession pour la gestion de l'offre qui encadre tout le secteur agricole canadien. Tiendra-t-il absolument à créer de nouvelles brèches dans le système canadien pour permettre aux producteurs américains – pourtant largement subventionnés – d'avoir davantage accès à notre marché ? On verra jusqu'où son entêtement le conduira d'ici vendredi. Mark Carney s'est fait rassurant lundi en déclarant que le Canada négociait de façon intense avec les États-Unis, tout en précisant que le pays n'allait pas signer n'importe quelle entente (voir onglet 3). Et il a déjà admis que si entente il y avait, elle n'allait pas nécessairement mettre fin aux droits de douane existants comme ceux sur l'acier, l'aluminium, les automobiles et bientôt le cuivre. C'est d'ailleurs ce que vient d'accepter l'Union européenne, dont les pays qui sont producteurs d'acier et d'aluminium vont continuer de payer des droits de douane de 50 % sur leurs exportations vers les États-Unis. Ce qui est déjà une défaite en soi, puisque la conclusion d'une entente commerciale devrait normalement mettre fin à l'imposition de tous les droits de douane, qu'ils soient punitifs ou compensateurs, parce qu'une bonne relation commerciale s'appuie d'abord et avant tout sur des règles claires et non pas changeantes au gré de l'humeur d'un individu.

Le pétrole tiré vers le haut par l'accord commercial UE-USA et les sanctions contre la Russie
Le pétrole tiré vers le haut par l'accord commercial UE-USA et les sanctions contre la Russie

Le Figaro

timea day ago

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Le pétrole tiré vers le haut par l'accord commercial UE-USA et les sanctions contre la Russie

Les prix du pétrole ont avancé lundi, poussés par l'annonce d'un accord commercial entre l'Union européenne et les États-Unis, tout en profitant du nouvel ultimatum de Donald Trump contre la Russie. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a progressé de 2,34%, à 70,04 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, a gagné 2,38% à 66,71 dollars. «Le marché pétrolier a réagi positivement à l'annonce d'un accord entre les États-Unis et l'Union européenne sur les droits de douane», résume Gregory Brew, d'Eurasia Group. Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont dessiné les contours dimanche en Écosse d'un accord douanier prévoyant une surtaxe de 15% sur les produits européens exportés aux États-Unis. Les exportateurs redoutaient que ces droits de douane s'élèvent à 30% dès le 1er août, la date butoir choisie par le président américain pour l'instauration de ses surtaxes. Publicité En outre, il est prévu dans l'accord que «l'Union européenne achète (...) des produits américains», explique auprès de l'AFP Robert Yawger, de Mizuho USA, dont 750 milliards de dollars sur trois ans d'hydrocarbures (gaz naturel, pétrole et combustibles nucléaires). «Les détails sont encore un peu vagues», nuance toutefois l'analyste. Ultimatum envers la Russie Les opérateurs attendent dans le même temps des nouvelles des négociations sino-américaines, dont le troisième cycle a débuté lundi à Stockholm. La Chine étant le premier importateur de brut au monde, «si les négociations tournent mal, cela pourrait entraîner une destruction de la demande», estime Robert Yawger. Les prix de l'or noir ont également été soutenus par «la réduction du délai dont disposent les Russes pour conclure un accord de paix avec les Ukrainiens», note l'expert. Le président américain a haussé le ton lundi contre Vladimir Poutine, en donnant «10 ou 12 jours» au président russe pour mettre fin au conflit en Ukraine, sous peine de sévères sanctions. «Toute personne qui utilise du pétrole russe (...) pourrait aussi être sanctionnée», ajoute M. Yawger. «Il n'y a aucune raison d'attendre. Nous ne voyons aucun progrès», a déploré Donald Trump, qui avait le 14 juillet donné un ultimatum de 50 jours à son homologue russe. Le président américain avait menacé de frapper de 100% de surtaxes indirectes les pays achetant des produits russes.

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