Dernières actualités avec #Ursula von der Leyen


Le Figaro
33 minutes ago
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Droits de douane: rencontre décisive entre Ursula Von der Leyen et Donald Trump dimanche
L'Union européenne a encore l'espoir de négocier un accord avec les États-Unis lors de la rencontre prévue le 27 juillet en Écosse, alors que la date butoir du 1er août approche. Bruxelles croit à un terrain d'entente sur les droits de douane. Ce vendredi 25 juillet, la présidente de la Commission européenne l'UE, Ursula von der Leyen, a annoncé avoir convenu avec le président américain Donald Trump d'une rencontre dimanche en Écosse pour évoquer les droits de douane américains de 30% sur les importations européennes. Après un «bon échange téléphonique» avec Donald Trump, les deux dirigeants ont convenu de se voir en Écosse afin de «discuter des relations commerciales transatlantiques», a indiqué la cheffe de l'exécutif européen sur le réseau social X. Donald Trump avait déjà prévu de s'y rendre pour un séjour mêlant golf et diplomatie. Publicité L'Union européenne a encore l'espoir de négocier un accord commercial avec les États-Unis avant le 1er août, date butoir à partir de laquelle le président américain menace d'imposer des taxes douanières de 30% sur toutes les importations en provenance d'Europe. Donald Trump a estimé vendredi à «50-50» les chances de conclure un accord avec l'Union européenne. «Nous travaillons de manière très assidue avec l'Europe», a-t-il déclaré, avant de se rendre en Écosse. Jeudi, un porte-parole de la Commission européenne avait affirmé qu'un accord était à «portée de main». Alors que les dirigeants européens pensaient déjà un accord tout proche, Donald Trump les avait pris de court le 12 juillet en brandissant cette menace de droits de douane de 30% sur tous les produits européens début août. Des négociations ont lieu depuis pour éviter ces mesures qui plongeraient ces deux géants de l'économie mondiale dans un litige commercial à l'impact conséquent. Des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes Selon plusieurs sources européennes, l'accord en cours de négociation prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes à destination des Etats-Unis, avec des exemptions notamment sur l'aéronautique, les spiritueux ou certains médicaments. Un accord séparé concerne l'acier. Les importations en provenance d'Europe seraient encadrées par des quotas et tout dépassement serait taxé à hauteur de 50%, selon des diplomates. Ce projet d'accord global, qui ressemble à celui annoncé entre les États-Unis et le Japon en milieu de semaine, reste toutefois suspendu au feu vert du président américain. Il avait déjà rejeté une précédente version plus favorable à l'UE, avec des droits de douane fixés à 10%. Et en cas d'échec des négociations, les Européens ont annoncé jeudi avoir mis la dernière main à d'éventuelles représailles: une liste de marchandises américaines qui seraient taxées pour un total de 93 milliards d'euros, à partir du 7 août et en plusieurs étapes.


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a day ago
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La Chine et l'UE s'engagent à «renforcer leurs efforts» pour lutter contre le changement climatique
Pékin et Bruxelles ont annoncé jeudi dans un communiqué conjoint leur volonté de coopérer pour lutter contre le changement climatique. Publié aujourd'hui à 13h21 La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors du sommet à Pékin, le 24 juillet 2025. AFP La Chine et l'Union européenne se sont engagées jeudi à «renforcer leurs efforts pour lutter contre le changement climatique », dans un communiqué conjoint publié en marge d'un sommet entre les dirigeants européens et chinois à Pékin. Le réchauffement climatique est historiquement un domaine de convergence entre Bruxelles et Pékin, les deux parties exprimant leur volonté de coopérer pour combattre le changement climatique. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. L'UE vise la neutralité carbone d'ici à 2050, tandis que la Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, s'est engagée à atteindre cet objectif avant 2060. Mais la relation entre les deux puissances est tendue par plusieurs dossiers, depuis la guerre en Ukraine aux questions commerciales. Renforcer la coopération bilatérale Malgré ces points de crispation, Pékin et Bruxelles se sont engagés jeudi à «renforcer leurs efforts (…) pour accélérer une action rapide à grande échelle et à tous les niveaux» en matière de lutte contre le changement climatique, indique le communiqué conjoint. Les deux parties souhaitent également renforcer leur coopération bilatérale dans des domaines tels que «la transition énergétique, l'adaptation, la gestion et le contrôle des émissions de méthane, les marchés du carbone ainsi que les technologies vertes et bas carbone», précise le document. Bruxelles et Pékin souhaitent également accélérer également le déploiement mondial des énergies renouvelables et faciliter l'accès aux technologies vertes – la Chine en est un producteur majeur, des véhicules électriques aux panneaux solaires. Surpasser les tensions entre la Chine et l'UE Cette déclaration conjointe «envoie un signal important: la coopération climatique peut encore surpasser les tensions géopolitiques», commente dans une note David Waskow, du groupe de réflexion WRI. Une prise d'initative plus marquée de la part des deux plus gros émetteurs est cruciale pour raviver l'élan mondial après le retrait des États-Unis de l'accord de Paris, ajoute-t-il. Mais les deux parties doivent désormais «passer à la pratique», estime de son côté Yao Zhe, experte chez Greenpeace. Un haut responsable européen avait déclaré au média «Financial Times» plus tôt dans le mois que Bruxelles ne signerait pas de déclaration conjointe sur le climat avec Pékin sans objectifs plus ambitieux de réduction des émissions. Un éditorial du journal étatique «China Daily» avait en retour accusé l'UE d'utiliser la «carte climatique» pour forcer la Chine à changer sa position sur la guerre en Ukraine – Pékin, qui se présente comme neutre dans le conflit, est un allié économique et géopolitique clé de Moscou. Sur le changement climatique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
2 days ago
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À Pékin, Xi Jinping appelle l'UE à renforcer la confiance, Ursula von der Leyen affirme vouloir de «vraies solutions» avec la Chine
La Chine cherche ces derniers mois à resserrer ses liens avec le Vieux continent. Elle se présente comme un partenaire plus fiable et un pôle de stabilité. Xi Jinping a affirmé ce jeudi aux dirigeants de l'UE que Pékin et Bruxelles devaient renforcer leur confiance mutuelle, la présidente de la Commission européenne appelant à de «vraies solutions» pour des relations bilatérales qui sont à un «moment charnière». La Chine cherche ces derniers mois à resserrer ses liens avec le Vieux continent. Elle se présente comme un partenaire plus fiable que les États-Unis de Donald Trump et un pôle de stabilité dans un monde en proie aux troubles. La rencontre de Xi Jinping jeudi à Pékin avec Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, et António Costa, le président du Conseil européen, est censée célébrer le 50e anniversaire des relations diplomatiques. Mais les dirigeants européens sont arrivés avec une longue liste de contentieux. Parmi eux: un important déséquilibre commercial en défaveur de l'UE, des craintes d'inondation du marché européen par des produits chinois bon marché et subventionnés, ou le rapprochement Pékin-Moscou, vu avec suspicion sur fond d'invasion russe de l'Ukraine. Publicité «Plus la situation internationale est grave et complexe, plus la Chine et l'UE doivent intensifier la communication, renforcer la confiance mutuelle et approfondir la coopération», a déclaré Xi Jinping à ses hôtes dans l'immense Palais du peuple, au cœur de Pékin, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères. Face aux «instabilités» dans le monde, «les dirigeants chinois et européens doivent encore une fois faire preuve de clairvoyance et d'engagement, et faire le bon choix stratégique qui répond aux attentes des peuples et qui résiste à l'épreuve de l'Histoire», a-t-il souligné. À lire aussi «Un partenaire très difficile» : rien ne va plus entre l'Union européenne et la Chine «Il est essentiel d'avoir ce type d'échange très direct» En réponse, Ursula von der Leyen a déclaré à Xi Jinping qu'il était «essentiel que la Chine et l'Europe reconnaissent leurs préoccupations respectives et proposent des solutions concrètes». Elle a averti que les relations avaient atteint un «moment charnière». De son côté, António Costa a déclaré à Xi Jinping que l'UE souhaitait voir des «progrès concrets sur les questions liées au commerce et à l'économie». «Nous voulons tous les deux que notre relation soit (...) mutuellement bénéfique», a-t-il souligné. Bruxelles a reconnu avant la visite que les discussions de jeudi entre ses hauts responsables et Xi Jinping ainsi que le premier ministre Li Qiang pourraient être tendues. «Nous savons que nous ne sommes pas d'accord avec la Chine sur de nombreux sujets», a confié la semaine dernière un haut responsable européen à l'AFP. «Mais nous pensons qu'il est essentiel d'avoir ce type d'échange très direct, ouvert et constructif, au plus haut niveau.» En tête des préoccupations européennes: le déficit commercial abyssal avec Pékin, qui a atteint l'an dernier 357 milliards de dollars (304 milliards d'euros). En réponse à un appel européen de «rééquilibrage» des échanges économiques, Pékin avait exhorté Bruxelles à tout d'abord rééquilibrer son «état d'esprit» vis-à-vis de la Chine - jugé trop hostile.


24 Heures
2 days ago
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Diplomatie: Xi Jinping appelle l'UE à renforcer la confiance mutuelle
La Chine reçoit ce jeudi les dirigeants de l'Union européenne à Pékin pour célébrer le 50e anniversaire de leurs relations diplomatiques. Publié aujourd'hui à 06h29 Les dirigeants chinois et européens, dont Xi Jinping et Antonio Costa, lors du sommet UE-Chine au Grand Palais du Peuple à Pékin, le 24 juillet 2025. AFP Le président chinois Xi Jinping a déclaré jeudi aux dirigeants de l'Union européenne (UE) que Pékin et Bruxelles devaient renforcer leur confiance mutuelle et faire «le bon choix stratégique» dans un monde en proie aux troubles. Lors d'un sommet Chine-UE dans la capitale chinoise, Xi Jinping s'est également dit persuadé que son pays et les Européens pouvaient trouver des «terrains d'entente», malgré leurs différends – des frictions commerciales à la guerre en Ukraine . La rencontre du chef d'État chinois avec Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, et Antonio Costa, le président du Conseil européen, est censée célébrer le 50e anniversaire des relations diplomatiques. Mais les dirigeants européens sont arrivés avec une longue liste de contentieux. «Instabilités» dans le monde Parmi eux: un important déséquilibre commercial en défaveur de l'UE, des craintes d'inondation du marché européen par des produits chinois bon marché et subventionnés, ou le rapprochement Pékin-Moscou, vu avec suspicion sur fond d'invasion russe de l'Ukraine. «Plus la situation internationale est grave et complexe, plus la Chine et l'UE doivent intensifier la communication, renforcer la confiance mutuelle et approfondir la coopération», a déclaré Xi Jinping à ses hôtes, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères. Face aux «instabilités» dans le monde, «les dirigeants chinois et européens doivent encore une fois faire preuve de clairvoyance et d'engagement, et faire le bon choix stratégique qui répond aux attentes des peuples et qui résiste à l'épreuve de l'Histoire», a-t-il souligné. Voitures électriques À son arrivée à Pékin jeudi, Ursula von der Leyen a indiqué sur X que cette visite était une «opportunité de faire progresser et de rééquilibrer notre relation». «Je suis convaincue qu'une coopération mutuellement bénéfique est possible», a-t-elle souligné. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Bruxelles a reconnu que les discussions de jeudi entre ses hauts responsables et Xi Jinping ainsi que le premier ministre Li Qiang pourraient être tendues. «Nous savons que nous ne sommes pas d'accord avec la Chine sur de nombreux sujets», a confié la semaine dernière un haut responsable européen à l'AFP. «Mais nous pensons qu'il est essentiel d'avoir ce type d'échange très direct, ouvert et constructif, au plus haut niveau.» En tête des préoccupations européennes: le déficit commercial abyssal avec Pékin, qui a atteint l'an dernier 357 milliards de dollars (283 milliards de francs). En réponse à un appel européen de «rééquilibrage» des échanges économiques, Pékin a exhorté Bruxelles à tout d'abord rééquilibrer son «état d'esprit» vis-à-vis de la Chine. Ukraine Ursula von der Leyen a également assuré que Bruxelles demanderait à Pékin d'ouvrir davantage son marché aux entreprises européennes et d'assouplir ses restrictions à l'exportation de terres rares – stratégiques pour les technologies modernes. L'UE a imposé de lourds droits de douane sur les véhicules électriques fabriqués en Chine, accusant les subventions étatiques chinoises de fausser la concurrence, au détriment des constructeurs européens. Pékin a démenti ces accusations et a répondu par des enquêtes ciblées sur les importations de porc, de cognac et de produits laitiers européens. La guerre en Ukraine devrait également être discutée. Les Européens voient avec méfiance le rapprochement économique et politique Chine-Russie depuis l'invasion de 2022. L'UE estime qu'il constitue un soutien implicite à Moscou. Pas naïfs La semaine dernière, l'UE a adopté de nouvelles sanctions contre la Russie – ciblant notamment deux banques chinoises. Cette mesure a poussé le ministre chinois du Commerce à protester auprès de son homologue européen. L'Ukraine «est une question centrale pour l'Europe», a souligné le haut responsable européen, qui accuse les entreprises chinoises de fournir à l'économie russe des biens à double usage – c'est-à-dire des produits civils pouvant servir à des fins militaires. «Nous ne sommes pas naïfs. Nous ne demandons pas à la Chine de couper ses liens avec la Russie mais de renforcer ses contrôles douaniers et financiers.» Pékin a estimé que ses relations avec Bruxelles se trouvaient à un «tournant crucial». «Sur fond de turbulences internationales, de montée de l'unilatéralisme et de protectionnisme rampant», le sommet «sert les intérêts non seulement des deux parties, mais aussi du monde entier», a déclaré Guo Jiakun, porte-parole de la diplomatie chinoise. En lire plus sur la Chine Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
2 days ago
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L'UE et le Japon s'engagent pour un commerce mondial «juste»
L'Union européenne et le Japon veulent défendre ensemble un commerce mondial «juste», basé sur des règles communes, face aux coups de boutoir des États-Unis, ont indiqué leurs dirigeants mercredi à Tokyo. «Ensemble, l'Europe et le Japon représentent un cinquième du PIB (Produit intérieur brut) mondial et un marché de 600 millions de personnes», a rappelé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en marge d'un sommet UE-Japon à Tokyo. «Nous avons donc l'envergure nécessaire pour façonner les règles mondiales en matière de commerce et de technologie conformément à nos valeurs d'équité et d'ouverture», a-t-elle souligné devant la presse. De bonnes relations entre l'UE et le Japon sont «essentielles au maintien et au renforcement d'un ordre international libre et ouvert, fondé sur le droit», a indiqué de son côté le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba. Publicité Dans un communiqué commun, publié à l'occasion de ce 30e sommet, les deux parties réitèrent également leur volonté de «contribuer à un ordre économique international basé sur des règles». Donald Trump a ébranlé le commerce mondial par une série de décisions visant à imposer des droits de douane à tous les pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis. «Rendre la vie plus facile» aux entreprises Le Japon vient tout juste de conclure avec Washington un accord commercial qui prévoit de ramener à 15% les droits de douane affectant les importations nippones aux États-Unis, bien en deçà de la surtaxe de 25% dont l'archipel était menacé au 1er août. L'UE est de son côté menacée de droits de douane de 30% faute d'accord avant le 1er août. Pour Ursula Von der Leyen, ce sommet a lieu «au bon moment» dans un monde qui «change rapidement». Il est donc essentiel de renforcer les liens en favorisant le commerce entre le Japon et l'Europe qui a déjà augmenté de 20%, mais Bruxelles veut accélérer. Le Japon et l'UE ont ainsi décidé de «simplifier les règles» là où cela est possible et de «rendre la vie plus facile» à leurs entreprises, a souligné la présidente de la Commission européenne. Ursula Von der Leyen a également plaidé pour un renforcement de la sécurité économique en particulier pour les terres rares et les batteries. La Chine produit la très grande majorité des terres rares, métaux indispensables à la production de téléphones portables ou de voitures électriques, et l'UE cherche, comme le Japon, à diversifier ses sources d'approvisionnement. La présidente de la Commission européenne et Antonio Costa, qui préside le Conseil européen, institution rassemblant les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, sont attendus jeudi à Pékin pour un sommet UE-Chine.